Choisir n’est pas toujours chose facile. Surtout au Festival international de jazz de Montréal, dont la programmation est gigantesque! Pour s’y retrouver parmi les 1000 concerts et activités (dont les deux tiers sont gratuits) et les 3000 musiciens présents cette année, mieux vaut être guidé. Voici donc la liste des spectacles incontournables du FIJM de 2016, qui se tiendra dans le Quartier des spectacles du 29 juin au 9 juillet.
29 juin : C’est à Melody Gardot que revient le privilège d’ouvrir le bal au très attendu spectacle d’ouverture du FIJM. C’est le premier des deux concerts (le deuxième a lieu le lendemain) que la charismatique chanteuse donne cette année. Du punk au folk, au blues et à la soul, Cat Power aime estomper les frontières musicales. Elle est de retour au festival après dix ans d’absence pour une performance solo qui réjouira ses fans.
30 juin : Un programme double met en vedette l’émotive et imaginative pianiste japonaise Hiromi, qui présente son dixième album, Spark; en première partie, elle est précédée de la sensation colombienne, la harpiste Edmar Castaneda. À propos de virtuoses, sachez que Wynton Marsalis est, bien sûr, de passage en ville. Que serait le FIJM sans lui? Le trompettiste et compositeur est à la tête du Jazz at Lincoln Center Orchestra.
1er juillet : Le trio de musique électronique marseillais Chinese Man mixe rock, soul, funk, électro et swing, après la prestation électrotropicale éclectique de Poirier. Sur la grande scène extérieure TD, Busty and the Bass offre un concert gratuit. Le savant mélange de soul, de R&B, de jazz et de hip-hop du jeune groupe montréalais est la recette infaillible pour faire bouger les foules.
2 juillet : Le guitariste Taj Mahal donne à voir ce qui a fait de lui une légende du blues, un style musical qui n’en compte pourtant pas beaucoup. L’enfant du pays à la renommée internationale Rufus Wainwright présente la première de deux représentations de son opéra, Prima Donna, et interprète quelques hits, accompagné d’un grand orchestre.
3 juillet : Dimanche n’a rien d’ennuyant avec la prestation de DJ Champion. L’ultrapopulaire Montréalais interprète les titres de son plus récent album, Best Seller, en compagnie de ses G-Strings. Dehors, sur la scène TD, le Jireh Gospel Choir offre un concert gratuit de musique afro-américaine dans toutes ses déclinaisons, des negro spirituals aux classiques du gospel en passant par le hip-hop.
4 juillet : Préparez-vous à bouger, Kool & the Gang est en ville! Sortez vos souliers de danse et mettez-vous sur votre 36 pour aller voir le légendaire groupe au 70 millions de disques vendus. Et puisqu’on parle de légendes, sachez que Joe Jackson est aussi au programme du FIJM, où il présente son plus récent enregistrement, Fast Forward, et ne manque pas de jouer quelques-uns de ses grands succès.
5 juillet : La grande dame du R&B Lauryn Hill revient au FIJM pour deux soirs (le 5 et le 6 juillet) après 14 ans d’absence. L’ex-Fugees reprend des titres de sa tournée acoustique Small Axe et de son hommage récent à Nina Simone. À ne pas manquer également, la prestation de l’inénarrable et flamboyant rappeur Danny Brown, qui a plus d’une nouvelle chanson dans son sac.
6 juillet : Loin d’être éclipsées par le succès de Rufus, les Wainwright Sisters offrent quelques-uns des morceaux de leur nouvel album, Songs in the Dark. À l’extérieur, sur la scène Bell, le guitariste de blues David Gogo joue des titres de Vicksburg Call, l’album chaudement accueilli par la critique qui a été en nominations aux Juno (gratuit).
7 juillet : Pour les 50 ans du révolutionnaire et génial Pet Sounds, les anciens membres des Beach Boys que sont Brian Wilson, Al Jardine et Blondie Chaplin font revivre une dernière fois ce grand moment musical des années 1960. La journée marque aussi les adieux à la scène de la légende du jazz montréalais Oliver Jones. Le pianiste sera tout d’abord entouré de son trio, puis de l’Orchestre national de jazz de Montréal. À ne manquer sous aucun prétexte!
8 juillet : Vous avez sûrement déjà sifflé Young Folks, le mégatube du trio suédois Peter Bjorn and John. Le groupe est en ville pour jouer sa pop rock indé. Brandi Carlile monte quant à elle sur scène pour offrir son folk rock intimiste à saveur country.
9 juillet : L’homme derrière le phénomène pop britannique qu’est Oasis, Noel Gallagher, se produit en ville avec ses High Flying Birds pour la première fois (dans les milieux bien informés, on dit qu’ils pourraient interpréter quelques tounes d’Oasis…).Tirant son nom du club de jazz mythique de La Nouvelle-Orléans où il s’est formé, le Preservation Hall Jazz Band a l’insigne honneur de clore le festival. Pour boucler la boucle, rien de tel que le voyage au cœur des origines profondes du jazz que promet leur performance.
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